Oui, on peut réduire les tensions grâce à une alimentation ciblée. Il suffit, en période sensible, d’enrichir ses menus d’aliments surboostés ! Zoom sur des aliments anti-stress…
Le chocolat
Riche en magnésium (surtout le noir), il renferme en outre des substances aux vertus psycho actives, particulièrement appréciables en période difficile : la caféine et la théobromine boostent les concentrations défaillantes, le tryptophane améliore et stabilise l’humeur, la phényléthylamine est qualifiée d’antidépresseur végétal.
On peut s’autoriser 4 carrés par jour sans culpabiliser, et s’offrir pour se réconforter un chocolat chaud (un vrai, à base de cacao, pas de poudre pour enfant hyper sucrée).
Les amandes, noix et noisettes
Ces oléagineux sont à la fois source de magnésium (le manque augmente la production d’adrénaline, l’une des hormones du stress), et de ces bons acides gras Oméga 3, qui exercent une action bienfaisante sur l’état émotionnel, en stabilisant l’humeur face aux tensions extérieures. La bonne dose ? Une quinzaine par jour, toujours non grillées et non salées, « complètes » (encore entourées de leur petite peau fine), et bio de préférence.
La bonne dose ? Une quinzaine par jour, toujours non grillées et non salées, « complètes » (encore entourées de leur petite peau fine), et bio de préférence.
Les produits laitiers
Ils apportent une bonne dose de tryptophane, ce précurseur de l’essentielle sérotonine (qui régule notamment l’humeur). Non fabriqué par l’organisme, il doit impérativement être apporté par l’alimentation. Le tryptophane soutient aussi l’endurance physique et le sommeil (qui doit être réparateur pour mieux lutter contre le stress). Enfin, il soulage l’anxiété et la dépression et en manquer peut favoriser l’agressivité. Yaourts, lait et fromage sont donc à mettre au menu au moins une fois par jour.
Les graines
Sésame, courge, lin, chia, citrouille : les graines « à parsemer » sont à la mode, mais aussi excellentes pour la santé. Elles font twister et craquer nos salades ou plats de légumes, et sont, elles aussi, riches en Oméga 3, ainsi qu’en tyrosine (impliquée dans l’équilibre nerveux). En période critique, on a donc intérêt à en consommer (environ 1 cuillère à soupe par jour). Vous n’êtes pas tentée ? Optez pour leurs huiles – en version bio, bien sûr, sans les cuire (1 cuillère à soupe par jour).
Les poissons gras
Riches en bons acides gras Oméga 3, saumon, sardine, maquereau et hareng augmentent le taux de sérotonine, réduisent la production de cortisol (l’hormone du stress), et nous protègent du coup de blues souvent déclenché par le stress à répétition. L’idéal : les mettre au menu trois fois par semaine, en privilégiant les petits poissons (pour réduire la contamination au mercure ou aux dioxines), ou le saumon sauvage (cher mais épargné par la pollution). Pratiques, les sardines à l’huile d’olive et autres conserves.
Le magnésium
Faciles à consommer, certaines eaux sont riches en magnésium, et font la différence si on en boit 1 litre par jour (on peut les utiliser pour préparer ses tisanes ou soupes).
Une étude américaine (Columbia, Missouri) a montré que le magnésium des eaux était mieux et plus vite absorbé que celui des aliments solides.
La levure de bière et le germe de blé
Ces deux « super-aliments » naturels, vendus au rayon diététique sous forme de paillettes, se saupoudrent sur les salades, laitages, soupes, etc. Ils enrichissent l’alimentation en fibres, protéines, mais aussi plus particulièrement en vitamines du groupe B, impliquées dans le système nerveux, tant pour leur action sur le moral que sur les facultés intellectuelles (elles participent à l’influx nerveux entre les cellules). L’idéal, 1 cuillère à soupe de l’une et/ou l’autre chaque jour.
Le pain et le riz complets
Riche en fibres (qui améliorent le transit de toutes celles dont le ventre devient récalcitrant en période de stress) et en magnésium, le pain complet apporte aussi quantité de vitamines du groupe B. En outre, son index glycémique, bien plus bas que celui de la baguette, évite les coups de pompe.
Il est indispensable de le choisir bio (l’enveloppe du grain a tendance à concentrer les pesticides). Remplacer également le riz blanc par son équivalent complet.
Le safran
Traditionnellement utilisée en médecine persane pour lutter contre la déprime, et en médecine chinoise pour ses vertus sédatives, cette épice apaise, améliore l’humeur et favorise la sérénité. Il est difficile d’en consommer à outrance (sa saveur est typée et ne convient ni à tous les plats, ni à tous les palais), mais on peut toujours en ajouter aux riz, pâtes ou soupes. On la trouve en (délicieuses) infusions. À boire le soir pour un sommeil paisible, mais aussi en cas de pic de stress (30 à 60 mg par jour).
La banane
En Australie, elle est surnommée « l’aliment de la bonne humeur », sans doute à cause de ses vertus anti-fatigue et anti-déprime (notamment contre le syndrome prémenstruel), liées au fait qu’elle renferme des précurseurs de la dopamine et de la sérotonine, deux neurotransmetteurs cérébraux impliqués dans l’adaptation de l’organisme au stress et le bon équilibre nerveux. Un stress chronique réduit les réserves et provoque fatigue, déficits de concentration et d’attention, lassitude… Bonus, ses fibres douces apaisent les ventres malmenés et douloureux sous l’effet du mal-être et de l’anxiété, et elle évite les coups de pompe.
La ration idéale ? Une banane par jour, à choisir pas trop mûre.
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